Ostéoporose : prévenir les fractures grâce à un diagnostic précoce de densitométrie osseuse

29 juin 2023

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L’ostéoporose est une pathologie qui touche une grande partie de la population. Rien qu’en Suisse, 400’000 personnes sont touchées par cette maladie, selon la Ligue suisse contre le rhumatisme. Les symptômes qui en découlent peuvent être sérieux, puisqu’elle augmente fortement le risque de fracture des os. Il est donc essentiel de diagnostiquer l’ostéoporose à un stade précoce pour éviter tout risque inutile.

Heureusement, c’est une maladie qui se détecte bien, grâce à l’examen d’imagerie médicale appelé densitométrie osseuse. Il est ensuite possible de mettre en place un traitement et un suivi régulier.

Découvrez dans cet article ce qu’est l’ostéoporose, comment elle est diagnostiquée grâce à l’analyse minérale osseuse et qui est concerné par cette maladie.

Qu’est-ce que l’ostéoporose ?

Pathologie fréquente, l’ostéoporose est une maladie osseuse qui se caractérise par une diminution de la densité et de la qualité des os. Ils deviennent alors poreux, fragiles et instables, ce qui a pour conséquence d’augmenter drastiquement le risque de fractures ou de tassements. Les personnes touchées peuvent par conséquent se blesser gravement sans comprendre comment cela a pu arriver. 

A un stade précoce, cette pathologie progresse habituellement sans symptômes visibles. C’est généralement lorsque survient une fracture suspecte, sans choc violent, que la maladie est évoquée. 

Des symptômes lourds, aux conséquences parfois importantes

La maladie en elle-même ne cause pas de douleurs. Cependant, si elle n’est pas prise en charge à un stade précoce, elle peut entraîner des fractures qui ont alors un impact significatif sur la santé et la qualité de vie. 

La particularité de cette pathologie est le fait que les os peuvent se briser de manière spontanée, suite à un faux mouvement ou une simple chute. Il n’est donc pas rare que les patients et patientes subissent des fractures de la colonne vertébrale, du col du fémur ou des tassements vertébraux qui ont alors des répercussions graves sur leur quotidien.

Qui peut être concerné par cette maladie dite de “fragilité osseuse” ?

L’ostéoporose est généralement associée aux femmes ménopausées. Mais elle peut également toucher les hommes et les personnes plus jeunes dans certains cas particuliers.

Plusieurs facteurs peuvent contribuer à son développement : 

  • L’âge est un facteur de risque majeur. A mesure que nous vieillissons, nos os perdent en effet progressivement de la densité et de la résistance. 
  • Les femmes sont particulièrement vulnérables en raison de la diminution des niveaux d’œstrogènes qui se produit pendant la ménopause. C’est la raison qui explique pourquoi les femmes sont plus touchées par la maladie que les hommes.
  • Les antécédents familiaux d’ostéoporose.
  • Un mode de vie sédentaire, une carence en calcium et en vitamine D, une mauvaise alimentation, le tabagisme et la consommation excessive d’alcool peuvent également augmenter le risque de développer cette pathologie.
  • Certaines maladies ou médicaments peuvent avoir pour effet collatéral de provoquer une fragilité osseuse accrue. On parle alors d’ostéoporose secondaire.

Diagnostiquer l’ostéoporose grâce à la densitométrie osseuse

Fort heureusement, il est possible de diagnostiquer l’ostéoporose à un stade précoce, avant même qu’une fracture soit survenue. Pour cela, les patients recourent à un examen d’imagerie médicale appelé densitométrie osseuse, minéralométrie osseuse ou encore ostéodensitométrie.

Il s’agit d’une procédure indolore qui permet d’évaluer la qualité osseuse et ainsi juger de la solidité du squelette. Pour calculer la densité osseuse, la machine mesure la différence de rayonnement avant et après absorption des rayons par les os et les tissus. Plus la différence est faible, moins les os sont denses.

La densité minérale osseuse s’exprime en T-score. Il s’agit de l’écart entre la densité mesurée et la densité théorique d’un jeune adulte du même sexe, au même endroit. Lorsque la perte osseuse est relativement faible, on parle alors d’ostéopénie. Si elle est plus importante, elle est le signe d’une ostéoporose.

Notre minéralomètre dispose d’un outil FRAX, basé sur les recommandations de l’OMS. Cet outil est un algorithme donnant une probabilité de fracture de la hanche ou fracture ostéoporotique majeure, à 10 ans. 

Comment se déroule un examen d’ostéodensitométrie ?

Il faut compter une quinzaine de minutes pour réaliser l’examen complet. Un questionnaire à remplir permettra au radiologue de mieux vous connaître (régime alimentaire, prise de médicaments, traitement hormonal, etc.).

Le patient est ensuite installé par un technicien confortablement sur la table d’examen. Les mesures sont alors prises au niveau de la colonne vertébrale et de l’extrémité supérieure du fémur. Ce sont les localisations les plus courantes qui suffisent à juger de la densité de l’ensemble de vos os. Les résultats chiffrés sont connus en quelques minutes. Les densités obtenues sont comparées aux valeurs moyennes observées dans la population, puis un rapport détaillé est envoyé au médecin prescripteur.

Quelle tranche de la population devrait avoir recours à une minéralométrie osseuse ?

Ce sont principalement les femmes ménopausées qui sont concernées par la densitométrie osseuse. L’examen est utilisé dans le cadre d’un dépistage de la ménopause ou du suivi de la maladie, afin d’évaluer le risque fracturaire et de prévenir ces fractures et tassements en trouvant des solutions adaptées. 

Cependant, certaines conditions particulières peuvent également pousser à prescrire un tel examen à des hommes ou des jeunes femmes : 

  • En cas d’anorexie ou de maladie induisant une dénutrition,
  • Lors d’une prise de corticoïdes sur le long terme,
  • Si un terrain héréditaire propice est connu,
  • Ou tout autre facteur aggravant.

Existe-t-il des contre-indications à cet examen d’imagerie médicale ?

L’ostéodensitométrie est très faiblement irradiante (rayons X) . Cependant, pour éviter tous risques inutiles, il est déconseillé aux femmes enceintes de passer un tel examen.

Une approche multidisciplinaire pour gérer de façon efficace cette fragilité accrue des os

Pour bien prendre en charge l’ostéoporose, il est indispensable de s’entourer d’une équipe de professionnels de la santé qui travaillent en harmonie. C’est en effet en alliant correctement un suivi régulier par imagerie médicale et un traitement adapté en fonction des résultats qu’il est possible de maintenir une bonne santé osseuse et de minimiser le risque de fracture ostéoporotique. Ce traitement peut se concentrer sur la correction d’une carence en vitamine D et calcium. Ou alors être préventif devant un risque fracturaire plus élevé.

En outre, d’autres disciplines extra-médicales peuvent entrer en jeu pour améliorer la qualité de vie des patients. On pense notamment à un suivi alimentaire pour garantir les bons apports nutritionnels. Ainsi que l’introduction d’une activité physique régulière pour renforcer le corps et éviter les blessures.

En savoir plus sur le diagnostic de l’ostéoporose 

Bien que bénigne et silencieuse dans un premier temps, l’ostéoporose est une maladie qui doit être diagnostiquée à un stade précoce chez la femme ménopausée ou dans certaines circonstances particulières. 

Si vous souhaitez en savoir plus sur la rhumatologie ou la perte de densité osseuse, nos médecins radiologues se tiennent à votre disposition pour en discuter et répondre à vos questions. Contactez-nous !

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Gynécomastie : pourquoi certains hommes ont des seins ?

21 mars 2023

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La gynécomastie correspond à un gonflement de la glande mammaire chez l’homme, qui donne l’impression qu’il a une poitrine.

Généralement bénigne, il est cependant nécessaire de diagnostiquer la cause sous-jacente afin d’exclure toute pathologie potentiellement grave pour la santé du patient.

L’imagerie médicale joue alors un rôle important, comme nous allons vous le détailler dans l’article ci-dessous.

Qu’est-ce que la gynécomastie ?

La gynécomastie correspond à un développement anormal des seins chez l’homme. Tout comme la femme, l’homme possède une glande mammaire sous chaque mamelon. Cette dernière augmente alors de volume et gonfle, de manière uni- ou bilatérale.

C’est une pathologie fréquente qui touche environ 30 à 40% des hommes.

Qui peut être touché par cette maladie ?

La gynécomastie peut toucher l’homme à toutes les périodes de sa vie.

  • Naissance : on considère que 60 à 90 % des nouveau-nés présentent une gynécomastie à la naissance.
  • Adolescence : elle est également très fréquente à cette période charnière de vie, puisque 50 à 70% des adolescents présentent une gynécomastie, principalement entre 13 et 14 ans.
  • Âge mûr : à partir de 50 ans, sa fréquence augmente.

Quelles sont les causes de ce gonflement des seins chez l’homme ?

On distingue généralement les gynécomasties :

  • physiologiques (dites normales) qui ne sont aucunement liées à une pathologie,
  • non-physiologiques qui résultent d’une maladie ou d’un effet indésirable médicamenteux. Par exemple lors de la prise d’un traitement hormonal.

Les causes peuvent être diverses et des examens médicaux permettront de les mettre en lumière.

Une anomalie hormonale souvent en jeu

La gynécomastie est fréquemment causée par un déséquilibre hormonal. Ce sont les hormones sexuelles qui sont concernées : il existe alors un déséquilibre entre les œstrogènes (responsables de la prolifération mammaire) et la testostérone.

  • Chez le nouveau-né, elle est due au passage transplacentaire d’œstrogènes maternels avant la naissance.
  • Chez les adolescents, son mécanisme d’apparition est encore mal compris, mais il serait la conséquence d’un retard de production de testostérone à la puberté.
  • Chez les hommes mûrs (à partir de 60 ans), elle est due à la diminution de production de testostérone testiculaire.

Prise de médicaments et autres substances

La prise de certains traitements, notamment des médicaments hormonaux ou certaines chimiothérapies, peuvent provoquer un gonflement des glandes mammaires.

Les produits dopants ou les drogues peuvent également avoir cet effet.

Effet secondaire de certaines maladies

Dans certains cas, la gynécomastie peut être le signe d’une autre pathologie, telle que l’insuffisance rénale ou la cirrhose hépatique.

Le cas particulier de l’obésité

En cas d’obésité, on parle alors de pseudo-gynécomastie ou adipomastie. Dans ce cas, le sein est gonflé par de la graisse et non pas par des tissus glandulaires, qui eux conservent une taille normale.

Comment diagnostiquer la gynécomastie et le rôle de l’imagerie médicale

Les symptômes de la gynécomastie peuvent être confondus avec d’autres pathologies aux conséquences beaucoup plus sérieuses.

Il est donc essentiel de vérifier qu’il s’agit bien d’une gynécomastie et non d’un carcinome mammaire (cancer du sein) ou des gonflements dus à une tumeur. Pour cela, un diagnostic doit être réalisé sans délai.

L’examen clinique se fait par palpation du sein autour de l’aréole. Le praticien recherche alors une petite masse tissulaire, élastique, molle ou ferme. Contrairement aux tumeurs, il n’y a pas de rétractation du mamelon, d’écoulement ou de ganglions.

Une palpation des testicules est également nécessaire à la recherche d’une atrophie ou d’une masse. Un examen clinique à la recherche de pathologies du foie ou de la thyroïde doit être effectué.

La mammographie en examen complémentaire

Parfois, il est difficile de distinguer la gynécomastie d’un possible cancer du sein. Dans ce cas, le patient est envoyé pour des examens complémentaires d’imagerie médicale. Il s’agit alors soit d’une mammographie, soit d’une échographie, qui permet d’analyser la présence d’une masse.

A noter que le cancer du sein chez l’homme reste très rare. On dénombre une cinquantaine de cas chaque année en Suisse, selon la Ligue contre le cancer.

Quelles sont les conséquences d’une gynécomastie ?

La gynécomastie est bénigne et fréquente, mais elle est souvent mal vécue, car elle porte atteinte à l’image des hommes qui en sont victimes. Bien que quelquefois douloureuse, la gêne est principalement psychologique. Elle entraîne en effet un repli sur soi, surtout à l’adolescence.

Les hommes atteints de gynécomastie n’osent plus se mettre torse nu, porter des vêtements près du corps, aller à la plage, à la piscine, dans les vestiaires sportifs, etc. Cette différence au niveau des pectoraux peut également avoir un retentissement sur la vie intime du patient.

Heureusement, il existe des traitements pour atténuer ou faire disparaître le gonflement des seins chez l’homme.

Comment traiter la gynécomastie ?

Le processus thérapeutique mis en place pour traiter la gynécomastie dépend de sa cause sous-jacente.

  • Si elle apparaît au moment de la puberté, elle disparaît habituellement d’elle-même en 4 à 6 mois. Il n’est donc pas nécessaire de mettre en place un traitement.
  • Si le bilan hormonal permet de mettre en évidence une cause, le patient sera alors orienté vers un endocrinologue qui proposera un traitement adapté.

La chirurgie plastique en dernier recours

Si aucune cause n’est trouvée et que le traitement médicamenteux n’est pas possible ou inefficace, la chirurgie peut être une solution. C’est une intervention qui est réalisée en ambulatoire, sous anesthésie générale, et qui consiste en une lipoaspiration et au retrait partiel de la glande mammaire.

En savoir plus sur la mammographie masculine

Bien que bénigne, la gynécomastie peut être mal vécue et être la conséquence d’une pathologie encore non-diagnostiquée. Il est donc important d’en parler à votre médecin traitant pour la prendre en charge correctement.

Et si vous souhaitez en apprendre plus sur les pathologies masculines, la mammographie ou l’échographie, nos médecins radiologues se tiennent à votre disposition pour en discuter et répondre à vos questions. N’hésitez pas à nous contacter.

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Cancer du sein : favoriser les échanges entre professionnel-le-s et patientes

4 octobre 2022

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Comme chaque année, le mois d’octobre est consacré à la lutte contre le cancer du sein. En Suisse, il s’agit encore du cancer qui provoque le plus grand nombre de décès chez les femmes. Il touche 6’300 nouvelles femmes par année et entraîne 1’400 décès.

Aujourd’hui, le taux de survie à 5 ans est élevé (88%). Pourtant, le parcours de soins entre l’annonce du diagnostic et la fin des traitements n’en est pas moins semé d’embûches. L’Association Savoir Patient (ASAP) et son Réseau Cancer du Sein œuvrent justement pour améliorer la qualité de vie des patientes en créant des synergies avec les professionnel-le-s concerné-e-s et les chercheur-e-s.

À l’occasion d’Octobre Rose, nous vous invitons à en apprendre plus sur leurs actions et à découvrir le profil des trois co-présidents du Réseau Cancer du Sein.

Le Réseau Cancer du Sein en quelques mots

Le Réseau Cancer du Sein est né d’un constat : les traitements sont certes de plus en plus performants pour traiter la maladie, leur impact sur la vie des patientes et de leurs proches reste néanmoins encore retentissant. Les patientes doivent donc être placées au cœur de la réflexion, qu’il s’agisse de soins, de recherches ou d’actions, afin de répondre au mieux à leurs attentes et besoins.

Ainsi, l’association met en relation trois pôles étroitement impliqués dans le cancer du sein : les patientes, les professionnel-le-s de la santé et du social et les chercheur-e-s. En créant ces points de rencontre, les patientes sont écoutées, peuvent exprimer leurs ressentis, leurs besoins et travailler main dans la main avec les professionnel-le-s.

Une nouvelle co-présidence

L’implication de ces trois parties prenantes se retrouve également au niveau de sa présidence. En effet, ce sont aujourd’hui trois personnes qui siègent à la tête du Réseau Cancer du Sein :

  • Marylise Pesenti est la représentante des patientes. Elle-même atteinte d’un cancer du sein en 2006, elle a d’abord été soutenue par l’association avant de s’impliquer en tant que coordinatrice des marraines et dans les événements destinés à la sensibilisation et à la récolte de fonds. Elle co-préside le Réseau depuis 2019.
  • Pre Pelagia Tsoutsou est radio-oncologue, médecin cheffe du Service de Radio-oncologie aux HUG à Genève. Elle a assumé la co-présidence en 2021.
  • Dr Khalil Zaman est oncologue et responsable du Centre du Sein au CHUV, à Lausanne. Il co-préside le Réseau également depuis 2021.

Cette nouvelle co-présidence a à cœur de redynamiser le Réseau en impliquant davantage les deux principaux cantons membres – Genève et Vaud – afin de mieux répondre aux besoins des patientes. La volonté du Réseau est par ailleurs de s’étendre à d’autres cantons romands, Neuchâtel, Fribourg, le Jura et le Valais étant déjà membre.

Les actions principales mises en place par le Réseau Cancer du Sein

Le Carnet de Bord©

Il a été développé en collaboration avec les patientes afin d’accompagner la femme atteinte d’un cancer du sein. Présenté sous forme de coffret, il est remis gratuitement à toute femme touchée par la maladie. Cela lui permet de consigner ses ressentis, ses difficultés, les effets secondaires, mais aussi les moments positifs de son parcours. C’est notamment un support de discussion entre l’équipe soignante et la patiente dans son cheminement thérapeutique. Mais il a aussi pour but d’aider la recherche et la prise en charge de la maladie en consignant les effets adverses des traitements.

Afin de pouvoir proposer une version digitale du Carnet de Bord©, l’ASAP a besoin de réunir des dons importants.

L’Observatoire des Effets Adverses

Effets Adverses est un terme choisi par les patientes pour parler de l’impact des effets secondaires sur leur quotidien. En les répertoriant, les patientes offrent des données qui peuvent être analysées et servir à trouver des moyens de contrer les effets adverses les plus invalidants.

Le marrainage

Comme nous l’explique Marylise Pesenti, l’entourage de la patiente ne peut pas toujours offrir le soutien nécessaire. La femme ressent alors parfois le besoin de se confier à quelqu’un d’extérieur, qui comprend ses ressentis. Les marraines sont des anciennes patientes qui ont chacune vécu des parcours différents (traitements, chirurgies). Elles offrent une permanence 365 jours par année pour les femmes qui ont besoin d’une écoute bienveillante.

Les hommes aussi bienvenus dans l’association

Marylise Pesenti nous le rappelle, les hommes aussi peuvent être touchés par le cancer du sein. “Le cancer du sein chez l’homme est encore peu connu. C’est peut-être pour cette raison qu’il reste encore difficile pour eux d’en parler. Ils sont bien sûr les bienvenus dans l’association et nous souhaitons les impliquer de plus en plus dans nos actions.”

L’importance du dépistage précoce du cancer du sein

L’un des principaux domaines d’action du Réseau Cancer du Sein est le diagnostic précoce. En effet, nous ne le rappellerons jamais assez, c’est le meilleur moyen de pouvoir traiter le cancer du sein efficacement. Pour cela, l’association souhaiterait :

  • Interpeller les femmes dès le plus jeune âge en se rendant dans les écoles secondaires et leur apprendre à observer tout changement au niveau de leur poitrine.
  • Sensibiliser les gynécologues à l’importance d’un diagnostic précoce également chez les femmes jeunes non-inclues dans les programmes de dépistage.

Des nouvelles technologies pour améliorer le diagnostic

Le monde technologique ne cesse de s’améliorer et cela est également valable pour le domaine médical. De nouvelles avancées techniques permettent de parfaire le diagnostic, notamment du cancer du sein.

Le centre d’imagerie médicale Medimage s’est, par exemple, doté d’un outil d’intelligence artificielle. Ce dernier permet aux radiologues deux applications : une aide à la lecture des mammographies et l’évaluation du risque de développer un cancer du sein sur deux ans. C’est un réel partenaire du médecin radiologue qui lui permet une précision diagnostique décuplée. N’hésitez pas à lire l’article de blog qui explique comment l’IA améliore l’examen de mammographie.

Octobre Rose, un mois pour sensibiliser à la pathologie

À côté de ses actions quotidiennes, le Réseau Cancer du Sein redouble d’efforts durant Octobre Rose, le mois dédié à la sensibilisation et information sur le cancer du sein. À cette occasion, de nombreux événements sont prévus, notamment le pavoisement du Pont du Mont-Blanc, des illuminations roses, une soirée de soutien, un match de hockey, … Pour connaître l’agenda de ce mois d’octobre, consultez le programme concocté par l’association ou rendez-vous sur leur page Facebook.

20 ans d’existence, et de belles années à venir !

Le Réseau Cancer du Sein a fêté ses 20 ans d’activité en 2021. Lorsque l’on pose la question à Marylise Pesenti sur ses souhaits pour les 20 prochaines années, voici sa réponse : “À part continuer à soutenir les patientes, mon rêve pour un avenir proche est que les traitements soient beaucoup mieux ciblés pour chaque patiente et patient. Et que les effets adverses des traitements soient beaucoup moins dévastateurs… Pour cela, il est essentiel d’intégrer le plus possible et à tous niveaux le point de vue des patients et patientes.»

Donner la parole aux patientes afin d’améliorer leur prise en charge, voici le point central des actions du Réseau Cancer du Sein. Nous leur souhaitons plein succès pour les années à venir !

La santé des femmes : une cause chère au centre d’imagerie médicale Medimage

Depuis de nombreuses années, Medimage collabore avec et soutient l’Association Savoir Patient et le Réseau Cancer du Sein. L’équipe de radiologues est composée de plusieurs médecins spécialistes en sénologie, qui connaissent les challenges du diagnostic précoce de la maladie. Dre Carolina Walter s’est notamment formée sur l’outil d’intelligence artificielle et pratique des mammographies, des IRM mammaires et des interventions telles que des biopsies mammaires.

Il est important pour le centre de se doter d’équipements d’imagerie de dernière génération et de solutions d’examens à la pointe de la technologie pour améliorer la qualité diagnostique.

Envie d’en savoir plus sur le cancer du sein et son dépistage ?

Si vous souhaitez en savoir plus sur cette pathologie et l’importance du dépistage précoce, n’hésitez pas à consulter notre article de blog dédié à ce sujet.

Medimage est accrédité par le programme de dépistage cantonal. Nous sommes à votre disposition pour une prise de rendez-vous ou pour vous offrir des informations complémentaires.

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Pour plus d’information sur le Réseau Cancer du Sein et l’ASAP, n’hésitez pas à visiter leur site web.

Bicuspidie aortique : zoom sur une anomalie fréquente du cœur

5 septembre 2022

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Les douleurs thoraciques sont souvent anxiogènes pour les patients qui les ressentent. Il n’est en effet jamais très rassurant de soupçonner une pathologie cardiaque. C’est pourquoi nous souhaitons vous présenter les différentes maladies cardiaques qui peuvent se manifester et ce qu’elles impliquent. 

Notre cardiologue spécialiste en imagerie non invasive, la Dre Monica Deac, vous présente ci-dessous une anomalie fréquente du cœur au travers d’un cas réel.

De la consultation médicale au diagnostic

Un homme de 45 ans en bonne santé habituelle consulte en raison de l’apparition depuis quelques semaines de gênes thoraciques occasionnelles lors de certains entraînements sportifs. A l’auscultation, le médecin entend un souffle au cœur qui n’était pas connu du patient auparavant. 

Etant donné le souffle cardiaque, le médecin suspecte que ces douleurs thoraciques sont liées au (dys)fonctionnement d’une valve du cœur. Afin de clarifier cette hypothèse et mieux orienter la prise en charge, le patient bénéficie d’examens complémentaires auprès d’un spécialiste. Parmi ceux-ci, une imagerie cardiaque avancée par IRM révèle qu’effectivement, la valve aortique du patient ne présente que deux feuillets au lieu des 3 feuillets habituels.

Le diagnostic retenu est celui d’une bicuspidie aortique.

La bicuspidie aortique : définition

D’habitude, la valve aortique compte trois feuillets ; elle est tricuspide. Dans le cas d’une valve bicuspide, il n’y a que deux feuillets qui sont présents. Dans des cas rarissimes, il est même possible que la valve aortique présente quatre feuillets (quadricuspide) ou au contraire un seul et unique feuillet (unicuspide).

Image IRM d'une valve aortique tricuspide et d'une valve aortique bicuspide

La bicuspidie aortique est une variante anatomique présente déjà à la naissance et concerne la morphologie de la valve aortique. Il s’agit de l’anomalie cardiaque de naissance (dite anomalie « congénitale ») la plus fréquente. On estime qu’environ 2% de la population présente cette variante. La question de savoir exactement ce qui engendre ou favorise une telle anomalie de formation de la valve n’est pas encore entièrement élucidée.

Il est possible de vivre de très nombreuses années sans jamais savoir que l’on est porteur d’une bicuspidie aortique. La majorité des personnes vivant avec une bicuspidie ne ressent en général peu ou pas de symptômes avant l’âge adulte. Toutefois, quand les symptômes finissent par se manifester, il s’agit le plus souvent de douleurs thoraciques, de fatigue, de malaises ou de gênes respiratoires

Quel est le rôle de la valve bicuspide ?

La valve aortique permet la séparation entre le cœur et le vaisseau principal du corps, l’aorte. En s’ouvrant et en se fermant par alternance, des petites portes de la valve aortique, appelées cuspides ou feuillets, permettent de réguler l’avancée de la colonne sanguine à travers l’organisme, non seulement dans la bonne direction mais également au moment opportun. Le mouvement des feuillets est dynamique et doit permettre autant une bonne ouverture de la valve pour favoriser le passage sanguin, qu’une fermeture hermétique après le passage de ce même flux.

Quels sont les risques d’une bicuspidie aortique ?

Une valve aortique bicuspide avec seulement deux feuillets peut provoquer diverses situations. Elle peut engendrer un rétrécissement de l’ouverture de la valve, aussi appelée sténose aortique, qui à son tour limite ou ralentit l’avancée du flux sanguin à travers l’organisme. A contrario, elle peut aussi empêcher une fermeture étanche des feuillets, ce qui favorise le retour en arrière de la colonne sanguine dans les cavités cardiaques ; il y alors une régurgitation aortique.

Image IRM d'une valve aortique normale et d'une valve aortique bicuspide avec une régurgitation aortique

Dans ces cas, le cœur doit travailler plus pour assumer sa fonction de pompe centrale de l’organisme. La surcharge de travail que cela peut représenter pour le cœur peut à son tour se répercuter sur le bon fonctionnement du muscle cardiaque. Dans les cas les plus avancés, une insuffisance cardiaque peut se développer. 

Afin d’éviter un tel scénario, un suivi médical régulier est primordial pour monitorer la survenue de telles modifications. Plus les changements dans le fonctionnement de la valve ou du muscle cardiaque sont détectés précocement, plus rapidement il sera possible d’adapter le traitement pour juguler les complications.

Comment se diagnostique une bicuspidie aortique ?

La découverte d’une bicuspidie aortique se fait le plus souvent à l’occasion d’un contrôle médical, souvent sollicité pour un autre motif sans lien avec le problème valvulaire méconnu. Un des signes qui pourrait alerter le médecin lors de ce contrôle est l’auscultation d’un souffle, parfois nouveau, au niveau du cœur.

La confirmation du diagnostic est basée sur l’imagerie cardiaque. D’habitude, il s’agit d’une échographie du cœur, qui est souvent complétée par une imagerie plus avancée, comme une IRM cardiaque. Cette dernière méthode permet en plus de visualiser entièrement les structures adjacentes qui sont intimement liées à la valve aortique, telle que l’aorte elle-même. 

En outre, l’imagerie permet de quantifier – s’ils s’avèrent présents – le degré de sténose de la valve aortique ou l’importance de la régurgitation. Des fois, les deux conditions peuvent coexister.

Examens de suivi à long terme

Le pronostic d’une bicuspidie aortique est excellent avec une espérance de vie normale pour autant qu’un suivi médical régulier auprès d’un spécialiste soit respecté. Les échographies et/ou les IRM cardiaques sont indispensables pour monitorer les modifications qui peuvent évoluer dans le temps. Les interventions chirurgicales, si elles sont indiquées, doivent être planifiées suffisamment tôt pour prévenir la survenue de complications cardiaques irréversibles par la suite. 

L’imagerie cardiaque est donc le meilleur moyen pour limiter la survenue de complications et s’assurer qu’une intervention, si elle est souhaitable, soit réalisée au moment opportun le cas échéant. Ainsi, le suivi médical doit comprendre des échographies ou des IRM régulières, l’important étant de visualiser non seulement la valve aortique, mais également la fonction cardiaque et les structures adjacentes qui peuvent aussi s’abîmer avec le temps. 

Quel traitement pour cette anomalie cardiaque ?

A l’heure actuelle, il n’est pas possible d’empêcher ou de prévenir la survenue d’une bicuspidie aortique. Il n’y a pas non plus de médicaments qui permettent d’intervenir directement sur le fonctionnement même de la valve aortique. En revanche, il existe plusieurs traitements pharmaceutiques qui aident le cœur à mieux gérer les éventuelles répercussions d’une bicuspidie sur l’organisme. 

Dans certains cas, une intervention chirurgicale – traditionnelle ou plus minimaliste – peut être préconisée pour réparer ou remplacer la valve aortique, notamment dans les cas de sténose ou de régurgitation significatives. Grâce aux avancées technologiques, les résultats d’une telle intervention de nos jours sont bien meilleurs et le risque de complications se fait de plus en plus rare. On estime que 98% des patients qui bénéficient d’une intervention valvulaire dans le cadre d’une bicuspidie aortique ont une espérance de vie tout à fait normale.

Dans tous les cas, et d’autant plus après une intervention chirurgicale, les examens d’imagerie cardiaque demeurent primordiaux pour assurer et monitorer la survenue d’autres complications.

Est-il possible de vivre normalement avec une bicuspidie aortique ?

Absolument ! Il est possible de vivre une vie normale en poursuivant ses activités préférées. En parallèle, certaines habitudes de vie gagneraient à être adaptées, comme par exemple favoriser les mesures qui visent à réduire le stress ou celles qui encouragent un régime équilibré.

Cette maladie cardiaque est-elle héréditaire ?

La probabilité d’avoir une bicuspidie aortique peut se transmettre au sein d’une famille. On estime que jusqu’à 25% de la parenté du premier degré d’une personne avec une valve aortique bicuspide peut à son tour hériter de cette variante anatomique. De ce fait, il est généralement recommandé aux parents, aux enfants et aux frères et sœurs de patients présentant une bicuspidie de bénéficier d’une imagerie de dépistage chez un spécialiste telle qu’une échographie ou une IRM cardiaque.

Des recherches médicales prometteuses

Les chercheurs vont continuer d’explorer diverses pistes pour déterminer dans quelle mesure des mutations génétiques jouent un rôle dans le développement des bicuspidies aortiques. Ceci pourrait potentiellement ouvrir un vaste champ de possibilités encore peu abordées aujourd’hui pour la prise en charge de cette fréquente anomalie cardiaque congénitale.

En savoir plus sur l’imagerie médicale cardiaque

Si vous souhaitez obtenir des informations complémentaires sur les maladies cardiovasculaires ou prendre rendez-vous pour un examen, n’hésitez pas à nous contacter. Vous pouvez notamment lire nos articles dédiés à l’infarctus silencieux, à la valvulopathie et au score calcique coronaire.

La Dre Monica Deac, spécialiste en imagerie du cœur se tient à votre disposition.

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Intelligence artificielle : le nouveau partenaire du radiologue en mammographie

22 juillet 2022

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L’intelligence artificielle (IA) fait partie des grandes révolutions technologiques de l’imagerie médicale de ces dernières années. On la retrouve aujourd’hui dans de nombreux domaines, et notamment dans la détection des anomalies.

Quels sont les enjeux de l’IA ? Remplace-t-elle l’analyse du médecin ? Nous sommes encore loin de ce scénario futuriste dans lequel le radiologue n’a plus sa place en salle d’examen. Au contraire, l’intelligence artificielle se positionne comme soutien au radiologue pour encore plus de précision diagnostique.

Chez Medimage, nous nous sommes dotés d’un outil d’intelligence artificielle pour la mammographie. Nous vous expliquons comment il est utilisé dans notre pratique quotidienne au travers de témoignages de nos médecins.

Une solution deux en un pour la sénologie

Nous avons fait le choix de nous tourner vers la solution proposée par iCAD, entreprise leader dans le développement de solutions technologiques de détection du cancer du sein. Cet outil permet en effet deux applications différentes de l’intelligence artificielle : une aide à la lecture des mammographies et l’évaluation du risque de développer un cancer du sein sur deux ans.

Simplifier la lecture des mammographies

Il existe des situations dans lesquelles la lecture des mammographies par le radiologue est plus complexe. Cela est notamment le cas lorsqu’une femme présente des seins denses.

Le sein est en effet composé de trois types de tissus : le tissu graisseux, moins épais, et les tissus glandulaires et fibreux. Avoir des seins denses signifie qu’ils sont composés d’une plus grande quantité de tissus glandulaires et fibreux que de graisseux.

Sur une mammographie, les tissus denses apparaissent en blanc, tout comme les tumeurs. Ceci explique que des seins denses rendent la lecture des images plus difficile.

L’outil d’intelligence artificielle que nous utilisons est formé pour détecter les lésions malignes. Il leur attribue un score qui sert de guide au radiologue pour évaluer si des examens complémentaires sont nécessaires – une biopsie ou une IRM par exemple. L’utilisation de l’IA permet ici une précision diagnostique plus accrue.

Évaluer le risque de développer un cancer du sein

Toujours dans l’idée de rester à la pointe de la technologie, nous avons également fait l’acquisition d’un logiciel d’évaluation du risque. On le sait aujourd’hui, plus un cancer est détecté rapidement et plus les chances de guérison sont importantes.

L’outil se base sur des caractéristiques mammographiques (notamment la densité mammaire) et l’âge de la patiente pour établir un score qui correspond au risque radiologique de développer un cancer du sein sur les deux prochaines années.

Ce score ne s’analyse que dans le cadre d’une anamnèse complète (antécédents personnels et familiaux) et est donc communiqué uniquement au gynécologue. Cela lui permettra ensuite d’établir un suivi personnalisé de la patiente, afin d’identifier plus précocement un éventuel futur cancer.

Quel est le rôle de l’intelligence artificielle en mammographie ?

L’intelligence artificielle est un soutien, un partenaire, dans le travail du radiologue. Il ne vient en aucun cas le remplacer, mais apporte une confiance accrue dans le diagnostic.

La Dre Carolina Walter nous explique comment elle a intégré cette solution dans son quotidien : “Je regarde toujours de prime abord les cas de façon neutre, sans le logiciel, puis ensuite vient une seconde lecture avec l’utilisation d’iCAD.

Je le considère comme un véritable coéquipier au quotidien dans le diagnostic du cancer du sein. Il m’apporte un soutien dans l’évaluation des cas, un filet de sécurité complémentaire que j’apprécie beaucoup.

En résumé, l’intelligence artificielle permet aux radiologues de travailler de façon plus précise et rapide. Mais ne remplace pas l’appréciation du médecin.

Diminuer le taux de faux positifs et de faux négatifs

Dans le protocole de détection du cancer du sein, il n’est malheureusement pas rare d’arriver à des résultats faussement négatifs ou positifs.

Dans le premier cas, les conséquences sont alors un retard dans la détection et dans le traitement de la tumeur. Dans le cas d’un faux positif, cela entraîne une augmentation de la charge de travail des radiologues et un stress non nécessaire pour la patiente.

L’outil d’intelligence artificielle possède une technologie appelée “Deep Learning”. Cela implique que le logiciel est en constante amélioration et que son algorithme est mis à jour régulièrement grâce à ses nouveaux apprentissages. Les erreurs de diagnostic vont donc progressivement diminuer et permettre une plus grande précision.

Qu’est-ce que l’IA change pour la patiente lors de son examen ?

Le déroulement de l’examen reste identique. Il n’est pas plus long, puisque le traitement informatique se fait directement à la fin de l’examen.

Il n’est pas nécessaire de demander explicitement une lecture complémentaire de vos clichés par l’IA. Cela est fait automatiquement, sans surcoût de votre examen.

C’est toujours le médecin qui donne son diagnostic final, selon son évaluation du contexte médical de la patiente (antécédents, contexte clinique, risque générique, etc.).

Le cas particulier du dépistage dans le cadre du programme cantonal

Le centre Medimage est agréé et certifié pour effectuer des mammographies dans le cadre du programme de dépistage cantonal. Sous la supervision de la Fondation genevoise pour le dépistage du cancer, toutes les femmes entre 50 et 74 ans sont invitées tous les deux ans à réaliser une mammographie.

Dans ce cas, les règles sont très spécifiques. Les mammographies sont effectuées dans un centre d’imagerie accrédité. Puis les images sont ensuite envoyées à la fondation de dépistage, après une double lecture par des radiologues accrédités. Dans ce cadre, l’intelligence artificielle n’entre alors pas en jeu pour poser le diagnostic.

Tous gagnants grâce à l’intelligence artificielle

En conclusion, nous pensons que l’intelligence artificielle, utilisée intelligemment, bénéficie autant aux patientes qu’aux gynécologues et aux radiologues. Elle offre de belles perspectives en termes de développement de la médecine de précision et de pose de diagnostics de qualité.

Toute l’équipe du centre d’imagerie médicale Medimage se tient à votre disposition en cas de questions sur cette nouvelle technologie prometteuse. La santé des femmes fait partie de nos priorités, n’hésitez donc pas à nous contacter pour une mammographie, une échographie, une biopsie sous échographie ou une IRM mammaire.

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L’infarctus silencieux : un silence qui en dit long

24 mai 2022

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Vous avez souvent entendu qu’un infarctus du myocarde ou crise cardiaque se manifeste par des symptômes très évocateurs : une sensation de douleur dans la poitrine ou dans le bras gauche, un essoufflement, des sueurs ou encore des nausées.

Saviez-vous pourtant que ces accidents cardiaques peuvent également passer totalement inaperçus ? On les appelle alors “infarctus silencieux”. Bien qu’ils n’engendrent aucune gêne pour le patient, il n’est pas moins important de les déceler le plus tôt possible pour éviter tout risque de complication.

La Docteure Deac, médecin cardiologue spécialiste en imagerie non invasive, vous explique comment l’infarctus silencieux se manifeste.

Qu’est-ce qu’un infarctus silencieux ?

L’infarctus silencieux est un véritable problème de santé publique. Un infarctus est dit « silencieux » lorsqu’aucun des symptômes classiques ne se manifeste.

Contrairement aux idées reçues, un tel évènement est beaucoup plus fréquent que ce que l’on pourrait penser. En particulier chez les patients diabétiques qui peuvent souffrir de neuropathie, soit le fait d’avoir une perception réduite de la douleur. Les femmes sont également concernées parce qu’elles ressentent moins souvent les symptômes classiques en présentant préférentiellement des symptômes atténués voire atypiques.

Le rôle de l’IRM cardiaque dans le diagnostic de l’infarctus silencieux

Nous partageons ici le cas d’un patient de 66 ans, fumeur et diabétique, se présentant chez son médecin pour un contrôle annuel sans avoir jamais présenté de symptôme particulier depuis son dernier bilan. L’ECG effectué au cabinet du généraliste montre des modifications nouvelles. Une IRM cardiaque est alors effectuée ; celle-ci confirme la présence d’une cicatrice d’infarctus dans une partie du muscle cardiaque qui, en conséquence, se contracte moins bien.

Image d'une IRM cardiaque montrant la cicatrice d'un infarctus silencieux repéré par la Dre Deac, cardiologue au sein de Medimage
« IRM cardiaque mettant en évidence la cicatrice d’un infarctus silencieux (flèches) ; l’étendue et la localisation de cette cicatrice peuvent être précisément déterminées avec cette méthode depuis de multiples angles de vue ».

En visualisant précisément la localisation et l’étendue de la cicatrice engendrée par un infarctus, l’IRM cardiaque permet d’établir un diagnostic précis et fiable sans devoir recourir à des méthodes irradiantes ou invasives.

La détection précoce d’un infarctus silencieux est essentielle pour adapter au plus vite la prise en charge médicale et espérer ainsi réduire les risques de complications. Ceci est d’autant plus important chez les personnes à haut risque cardiovasculaire.

Quelles sont les conséquences de cette maladie ?

Malgré son caractère asymptomatique, l’infarctus silencieux peut avoir de lourdes répercussions sur la santé de la personne qui en a été victime. On considère en effet qu’il augmente le risque de décès dans les années suivant sa survenue.

Cela est dû notamment au fait qu’en passant inaperçu, l’atteinte cardiovasculaire n’est pas détectée et aucun traitement ou suivi n’est mis en place. En cas d’accident cardiaque, même asymptomatique, il est indispensable d’optimiser la prise en charge du patient ainsi que son traitement en fonction des facteurs de risque du patient : par exemple, instauration d’un régime alimentaire adapté, arrêt du tabac, traitement contre l’hypertension artérielle.

Qui est susceptible de développer une atteinte cardiaque ?

Les personnes à risque sont les mêmes que pour une crise cardiaque classique. Parmi les causes les plus fréquentes, nous pouvons notamment citer :

  • Le stress
  • Le tabagisme
  • L’obésité et le manque d’activité physique
  • Le diabète
  • L’hypertension artérielle

Il est donc important pour ces groupes de personnes à risque de mettre en place un suivi régulier avec leur médecin, afin de détecter rapidement tout changement pouvant suggérer la survenue d’un infarctus silencieux.

En savoir plus sur l’imagerie médicale cardiaque

Si vous souhaitez obtenir des informations sur les maladies cardiovasculaires ou prendre rendez-vous pour un examen, n’hésitez pas à nous contacter. La Dre Monica Deac, spécialiste en imagerie du cœur se tient à votre disposition.

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Tout savoir sur les traumatismes ostéo-articulaires

26 avril 2022

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Le traumatisme ostéo-articulaire est une affection qui suit une blessure, une fracture et qui survient lorsque l’appareil locomoteur est endommagé. Sous la désignation “affections ostéo-articulaires et parties molles”, se retrouvent plus de 150 affections de l’appareil locomoteur. Dans le monde, environ 1,71 milliards de personnes seraient touchées par des affections ostéo-articulaires en 2021 selon l’OMS.

L’imagerie médicale – en premier lieu l’échographie – est un atout majeur dans le diagnostic, la prise en charge ainsi que le suivi de ces traumatismes.

Que sont les traumatismes ostéo-articulaires ?

Les traumatismes ostéo-articulaires sont des affections qui résultent de la détérioration de l’appareil locomoteur. Lorsqu’il est endommagé, il ne peut pas guérir correctement. Cela peut entraîner des douleurs, des raideurs et des déformations. Le traumatisme ostéo-articulaire peut causer des problèmes de mobilisation et rendre difficile l’accomplissement des activités quotidiennes.

Lésions musculo-squelettiques

Les lésions musculo-squelettiques (LMS) sont des pathologies du système musculo-squelettique. Ces lésions peuvent entraîner des pathologies sous-jacentes des muscles, vaisseaux sanguins, tendons, nerfs, ligaments, vertèbres, articulations et tissus mous. 

Les exemples de traumatismes ostéo-articulaires

Il existe de nombreux cas de blessures qui peuvent engendrer des traumatismes ostéo-articulaires. Nous pouvons par exemple citer les fractures de la clavicule, les bursites de l’épaule , les entorses au genou ou à la cheville. Dans tous ces cas, des traumatismes ostéo-articulaires peuvent survenir et détériorer la qualité de vie du patient.

Les symptômes d’un traumatisme touchant la sphère ostéo-articulaire

Les traumatismes ostéo-articulaires se manifestent souvent par l’apparition des symptômes suivants :

  • Douleur
  • Amplitude de mouvement limitée, mobilisation difficile
  • Gonflement ou ecchymose
  • Incapacité à supporter du poids

Une personne qui présente ces symptômes devrait consulter un médecin dès que possible. L’absence de prise en charge peut entraîner des dommages supplémentaires et des problèmes à long terme.

Comment est diagnostiquée cette pathologie ?

Le traumatisme ostéo-articulaire est une affection qui peut avoir un impact important sur le quotidien d’une personne. Un diagnostic et un traitement précoce peuvent souvent améliorer le résultat.

L’imagerie médicale joue un rôle important dans le diagnostic et le traitement des traumatismes ostéo-articulaires. Des techniques d’imagerie telles que le couple radiographieéchographie en premier lieu, puis le scanner et l’IRM peuvent être utilisés pour évaluer plus précisément les dommages. Ces informations peuvent aider les médecins à planifier le meilleur traitement pour chaque individu. L’imagerie médicale est également utile pour suivre l’évolution du traitement et en évaluer les résultats.

Chez Medimage, nous recevons des patients pour des traumatismes ostéo-articulaires après une première consultation chez un médecin généraliste ou dans les suites d’une consultation en centre d’urgence afin de réaliser les examens d’imagerie adéquats. Ces examens serviront à poser un diagnostic grâce à une prise en charge rapide et à diriger au besoin le patient vers un spécialiste.

Quels traitements pour soigner ces affections ?

Le traitement du traumatisme ostéo-articulaire dépend de la gravité de l’affection. Dans certains cas, une intervention chirurgicale peut être nécessaire. La physiothérapie et les médicaments peuvent également être utilisés pour traiter un traumatisme ostéo-articulaire.

Ponctions ou infiltrations suite à des traumatismes ostéo-articulaires

Les traumatismes musculo-squelettiques causent souvent des pathologies sous-jacentes des tendons, des bourses, des muscles ou des parties molles. Nous pouvons alors réaliser des ponctions ou infiltrations.

Il est possible d’envisager une ponction d’épanchement articulaire ou d’évacuer un hématome par exemple. Ou de procéder à des injections de corticoïdes, pour soulager rapidement la douleur.  A distance du traumatisme, nous pouvons envisager des visco-supplémentations ou PRP.

En extra ou intra-articulaire, le but est de réduire la douleur ressentie.

Qui est susceptible d’être touché ?

Tout le monde peut être affecté par un traumatisme ostéo-articulaire, mais certains groupes de population sont plus à risque. Il s’agit notamment des personnes qui pratiquent des sports à fort impact, comme le football ou le rugby. Dans notre équipe, nous pouvons compter sur deux radiologues spécialisés dans la prise en charge des sportifs : Dre Besse Seligman et Dr Philippe Kindynis.

Les adultes plus âgés sont également plus exposés au risque de traumatisme ostéo-articulaire, en raison des changements liés à l’âge dans les os et les articulations. Un âge avancé amène également à des fractures plus probables dues aux chutes fréquemment rencontrées.

En savoir plus sur les traumatismes ostéo-articulaires

Si vous souhaitez obtenir des informations supplémentaires sur les traumatismes ostéo-articulaires ou prendre rendez-vous pour un examen, n’hésitez pas à nous contacter.

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Qu’est-ce que la valvulopathie ?

2 février 2022

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La valvulopathie est une maladie du cœur qui touche les valves cardiaques. Ces dernières peuvent se déformer ou s’user, ce qui perturbe le flux sanguin et peut alors entraîner des problèmes tels qu’une insuffisance cardiaque.

L’imagerie médicale est un outil indispensable pour diagnostiquer une valvulopathie. Il existe différentes méthodes d’imagerie qui permettent de visualiser les dégâts sur la valve cardiaque et notamment l’état des tissus pulmonaires.

Anatomie du cœur

Le cœur est un organe dont le rôle est de faire circuler un sang riche en oxygène dans le corps. Il est constitué de quatre parties, les ventricules et les oreillettes gauches et droites, qui laissent circuler le sang dans un sens unidirectionnel.

Ces différentes zones, ou cavités, sont reliées entre elles par une valvule : une sorte de clapet dont le rôle est de contrôler le passage du sang. Le cœur humain en possède quatre : la valve tricuspide, la valve mitrale, la valve pulmonaire et la valve aortique. Ensemble, elles veillent à ce que le sang circule dans le bon sens et empêchent le reflux dans le cœur à chaque battement.

On parle de valvulopathie quand ces valvules ne peuvent plus fonctionner correctement.

Illustration d'un cœur pour expliquer la valvulopathie selon Medimage

Comment se forment les valvulopathies ?

La valvulopathie la plus fréquente commence généralement par une accumulation de calcium dans le cœur, ce qui entraîne une rigidité ou un rétrécissement de la valve. Cela peut gêner la circulation en empêchant le flux vers l’avant ou le flux vers l’arrière à travers une valve particulière.

Elles surviennent essentiellement suite au vieillissement des valves cardiaques, mais peuvent également être la conséquence de pathologies antérieures ou de facteurs génétiques.

Quelles sont les conséquences d’une valvulopathie ?

La valvulopathie peut entraîner plusieurs problèmes :

Sténose

La sténose valvulaire est un type courant de valvulopathie. Elle se produit lorsque l’accumulation de calcium provoque un rétrécissement de l’ouverture d’une valve, ce qui rend difficile l’écoulement du sang dans cette zone. La valvule ne s’ouvre alors pas assez ce qui réduit le débit sanguin.

Régurgitation

La régurgitation valvulaire est un autre type courant de valvulopathie cardiaque. Lorsque les valvules régurgitent, elles ne se ferment plus correctement, refluant le sang en arrière dans le cœur après chaque battement.

Prolapsus

Le prolapsus valvulaire se caractérise par le déplacement inhabituel des feuillets des valves cardiaques. La valvule se referme mal et le cœur pompe le sang moins efficacement.

Il peut arriver que plusieurs mécanismes entrent en cause : on parle alors de polyvalvulopathie.

Quels symptômes doivent alerter ?

La valvulopathie est souvent diagnostiquée à un stade avancé, lorsque les symptômes se font ressentir. Non traitée, elle peut entraîner des complications sérieuses. C’est pourquoi il est important d’en connaître les principaux signes.

Les valvulopathies peuvent provoquer un certain nombre de symptômes différents, en fonction des valvules touchées et de la gravité de l’atteinte. Voici les plus courants :

  • L’essoufflement
  • Les palpitations cardiaques (lorsque le cœur bat trop vite, trop lentement ou de façon irrégulière)
  • Les douleurs thoraciques
  • La perte de connaissance, les étourdissements
  • La fatigue
  • L’enflement de certaines parties du corps, par exemple les pieds

Diagnostiquer la valvulopathie grâce à l’imagerie médicale

Ces symptômes sont faciles à confondre avec les effets de l’âge ou d’autres affections mineures. En cas de doute, il est donc essentiel de procéder à des examens complémentaires.

Plusieurs examens peuvent être préconisés afin de rapidement apporter un suivi médical adapté à chaque cas. 

Il peut alors s’agir par exemple d’une radiographie thoracique, effectuée par un radiologue ou d’une échographie réalisée par une cardiologue dans son cabinet. 

Afin de poser un diagnostic précis sur la valvulopathie et sa gravité, le cardiologue peut également prescrire une IRM cardiaque. Ce type d’imagerie à haute définition permet effectivement de voir les détails du tissu cardiaque en mouvement et de préciser le diagnostic.

Chez Medimage, nous avons la chance de compter au sein de notre équipe la docteure Deac, médecin cardiologue FMH et spécialisée dans l’imagerie du cœur. Elle s’est notamment formée à l’IRM cardiaque, discipline encore peu disponible en Suisse. Découvrez son parcours et sa vision de l’imagerie cardiaque.

Qui peut être touché par la valvulopathie ?

La valvulopathie cardiaque est plus fréquente chez les adultes de plus de 65 ans, mais elle peut toucher des personnes de tout âge. 

On constate une augmentation régulière du nombre de cas due à l’allongement de la durée de vie.

Chez les plus jeunes, c’est une affection qui reste rare et principalement congénitale.

Certains facteurs sont considérés comme aggravants, tout comme dans d’autres maladies cardiaques : tabac, surpoids, excès de cholestérol.

Peut-on soigner une valvulopathie ?

Une valvulopathie non traitée peut entraîner des complications sérieuses : insuffisance ou hypertrophie cardiaque, hypertension pulmonaire, accident vasculaire cérébral.

Les valvulopathies peuvent être légères, modérées ou graves. Elles nécessitent dans tous les cas un suivi adapté pour éviter toute aggravation.

Heureusement, la valvulopathie est une affection relativement courante et bien connue. Elle bénéficie par conséquent de nombreux traitements :

  • Les médicaments traitant les problèmes de valvules sont le plus souvent des diurétiques, des bêtabloquants ou des antiarythmiques.
  • Certaines formes sérieuses peuvent nécessiter une intervention pour corriger les défauts de la valvule et éviter l’usure du cœur.
  • Dans les cas les plus complexes, il est possible de procéder au remplacement de la valvule défaillante par une prothèse valvulaire artificielle.

Votre médecin déterminera la meilleure forme de traitement de la valvulopathie en fonction de vos symptômes, des résultats de l’imagerie médicale et de la gravité de votre état. 

Conclusion

La valvulopathie est une affection qui doit être suivie régulièrement une fois diagnostiquée ; grâce à la performance des techniques d’imagerie médicale et des traitements spécialisés, les chiffres de mortalité dus à des valvulopathies sont en constante diminution depuis 20 ans.

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Le score calcique coronaire : à quoi ça sert ?

19 janvier 2022

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Actuellement, le risque de mortalité dû aux maladies cardiovasculaires reste majeur en Europe. Parmi les facteurs sous-jacents favorisant le développement de ces maladies, on retrouve l’alimentation, l’inactivité physique, les facteurs génétiques ainsi que l’obésité ou le surpoids.

Afin de prendre des mesures adéquates dans une optique de prévention ou de traitement de ces maladies du cœur, l’évaluation du risque cardiovasculaire peut s’avérer primordiale. Son recours permet de calculer la probabilité de survenue d’une maladie cardiovasculaire ainsi que d’un accident vasculaire chez un patient asymptomatique. Ainsi, ce bilan vise à assurer une prise en charge globale du patient.

Le dépistage de maladies cardiaques

Le cœur est une pompe musculaire très puissante qui bat en moyenne 1,16 fois par seconde, soit plus de 100’200 fois par jour. Il propulse plus de 10’000 litres de sang dans le corps, approvisionnés par les artères coronaires. Et, si ces dernières sont fortement sténosées ou obstruées, le sang aura du mal à parvenir au cœur ou au cerveau. Dès lors, le cœur ne sera pas suffisamment irrigué, il va manquer d’oxygène et de nutriments. Ce trouble va entraîner un risque accru de maladies cardiovasculaires telles que les suivantes : 

·       L’athérosclérose

·       Les troubles du rythme cardiaque

·       L’hypertension artérielle

·       L’infarctus du myocarde

·       L’insuffisance cardiaque

·       Les accidents vasculaires cérébraux

Évaluation du risque cardiovasculaire

Grâce à l’évaluation du risque cardiovasculaire, par le biais d’un scanner cardiaque, il est possible de diagnostiquer certaines pathologies du cœur et des artères. Ce dernier va fournir des images de qualité avec une performance diagnostique élevée. Plus concrètement, le CT cardiaque va permettre au radiologue d’entrevoir l’étendue de vos dépôts athéromateux calcifiés au niveau des parois des artères du cœur, soit les coronaires.

Ce scanner est réalisé sans injection de produit de contraste.

Le score calcique quantifie les lésions d’athérome calcifié, mais il existe une corrélation entre l’importance des lésions calcifiées et celle des lésions non-calcifiées. Il est donc un bon indicateur de la charge athéromateuse coronaire totale.

Ainsi, cette évaluation de la quantité des dépôts observés dans la paroi des vaisseaux irriguant le cœur va permettre d’évaluer le risque d’accident cardiaque.

Qu’est-ce que l’athérome coronaire ?

Le corps humain est composé de deux artères principales qui prennent naissance dans l’aorte et qui vascularisent le muscle cardiaque, soit l’artère coronaire droite et l’artère coronaire gauche.

L’accumulation de corps gras, de cholestérol, ainsi que d’autres substances des parois artérielles va développer ce que l’on nomme des plaques d’athérome. Il s’agit d’un tissu pathologique constitué de tissus fibreux, de graisse et de calcium qui va obstruer partiellement ou totalement ces vaisseaux. 

Calculé par le biais d’un scanner thoracique, en unités Agatston, le score calcique permet de dépister des maladies cardiaques et coronariennes ainsi que d’établir le risque d’événements cardiovasculaires comme l’angine de poitrine ou l’infarctus.

Comment interpréter les résultats du score calcique ?

Si le score calcique est peu élevé voire nul, votre risque cardiovasculaire sera faible car vous n’avez probablement pas, ou peu, d’athérome coronaire.

En revanche, si le score devait être compris entre 100 et 400, cela traduirait la présence d’une athéromatose coronaire débutante, faisant ainsi augmenter le risque cardiovasculaire à un niveau moyen. Il est important de faire en sorte que ces dépôts n’augmentent pas (hygiène de vie à améliorer ou traitement dédié).

Au-delà, d’un score de plus de 400, votre risque cardiovasculaire sera très élevé compte tenu des nombreuses lésions athéromateuses se trouvant dans vos artères. Ce qui peut avoir des conséquences importantes sur l’irrigation de votre cœur. D’autres examens seront probablement nécessaires pour votre prise en charge.

Les personnes à risque

Le score calcique peut s’avérer utile dans certaines situations et pour certains groupes d’individus à risque tels que :

Les patients aux antécédents familiaux 

Les patients ayant un parent avec des facteurs de risques cardio vasculaire élevés peuvent être considérés comme personnes à risque. En complément d’un bilan sanguin, un score calcique peut s’avérer adéquat. 

Les patients atteints de diabète, hypertension, hypercholestérolémie

Les diabétiques sont considérés comme à haut risque cardiovasculaire, en particulier si l’on associe cette pathologie à d’autres facteurs tels que le tabagisme, l’hypertension artérielle, la sédentarité, le stress ou l’excès de cholestérol. Les complications cardiaques telles que la coronaropathie ou l’ischémie myocardique sont souvent silencieuses et devraient faire l’objet d’une attention toute particulière en raison du risque non négligeable de morbi-mortalité.

Les sportifs asymptomatiques

Les sportifs présentent moins de mortalité cardiovasculaire qu’une population sédentaire. Néanmoins, lors d’un effort conséquent et intense tel que la course à pied ou le vélo, ce risque augmente transitoirement. Ainsi, la mesure du score permettrait de préciser davantage le risque individuel de survenue d’événements ischémiques coronaires tels l’angine de poitrine ou l’infarctus du myocarde.

Les patients plus jeunes

En dehors de ceux présentant des antécédents familiaux, un score calcique élevé chez les patients âgés de 35 à 45 ans avec des facteurs de risque précoces tels que la dyslipidémie (concentration très élevée de lipides dans le sang), ou l’hypertension artérielle, permettrait de démasquer un risque cardiovasculaire non objectivé par d’autres moyens.

L’identification du score calcique est ainsi proposée à des patients au profil varié. C’est un examen non invasif et rapide.

Opter pour une bonne hygiène de vie

Un score calcique élevé peut être lié à une hygiène de vie qui favorise la formation de plaques sur les parois des artères coronariennes ou à une maladie congénitale. De ce fait, les fumeurs, les personnes dont l’alimentation est grasse ou peu équilibrée, les sédentaires et les personnes en surcharge pondérale sont généralement sujettes à des scores plus élevés que celles dont l’hygiène de vie est adéquate.

En savoir plus

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Le cancer du côlon et du rectum : du diagnostic au traitement

30 novembre 2021

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Le cancer colorectal est le troisième cancer le plus fréquent chez les hommes après le cancer de la prostate et le deuxième cancer le plus fréquent chez la femme après celui du sein. La fréquence du cancer colorectal augmente dès 50 ans dans les deux groupes. En Suisse, on recense chaque année plus de 4’500 nouveaux cas et 1’650 décès.

Bien qu’il touche les deux populations, sa prévalence est plus élevée chez les hommes que chez les femmes. Le mois consacré à la prévention et à la sensibilisation des populations est le mois de novembre, mais la vigilance reste de mise toute l’année.

Découvrons ensemble de quoi il s’agit et dans quel contexte il est préconisé de faire un dépistage.

Le fonctionnement de l’appareil digestif 

Lorsque vous ingérez des aliments, ces derniers traversent l’œsophage, l’estomac puis l’intestin grêle, soit le principal site de la digestion des nutriments. Ce processus s’achève dans le côlon. C’est à cet endroit qu’une grande partie du liquide des aliments partiellement digérés est absorbé jusqu’à obtenir des selles semi-solides.

Situé dans l’abdomen entre l’intestin grêle et le rectum, le côlon est également l’une des parties composant le tube digestif. Il forme avec le caecum et le rectum, le gros intestin. Il est composé de plusieurs couches dont les fonctions consistent à : 

  • stocker et brasser les aliments qui n’ont pas été digérés grâce à des mouvements de contraction,
  • sécréter du mucus intestinal, substance épaisse et visqueuse qui protège la muqueuse et joue le rôle de barrière protectrice contre les germes et les toxines,
  • digérer et éliminer les matières indigestes grâce à la flore intestinale, composée de plus de 10 milliards de bactéries regroupées sous 400 espèces différentes,
  • absorber l’eau et certaines vitamines retenues au sein des matières indigestes,
  • et empêcher le retour des matières vers l’intestin grêle.

Ainsi, le tractus digestif peut être le siège de plusieurs pathologies telles que le syndrome du côlon irritable, les maladies inflammatoires chroniques, le cancer du côlon, etc.

Le cancer du côlon ou cancer colorectal

Le cancer du côlon se développe le plus souvent dans la muqueuse du côlon. Il résulte d’une modification lente et continue de la croissance de certaines cellules, appelées polypes. Initialement petits et bénins, ils peuvent évoluer en tumeur cancéreuse, dénommée adénocarcinome, au bout d’un certain nombre d’années. Toutefois, la majorité des polypes restent bénins et ne se transforment pas en cancer.

Parmi les facteurs de risque qui peuvent favoriser l’apparition d’une tumeur cancéreuse du côlon se trouvent les antécédents familiaux, une alimentation pauvre en fibres, une consommation excessive de viandes rouges ou transformées telles que la charcuterie, l’inactivité physique, le surpoids, ainsi que le tabac et l’alcool.

Quels sont les symptômes possibles du cancer du côlon ou du rectum ?

Les principaux signes d’un éventuel cancer du côlon reposent sur la modification des habitudes de défécation, la présence de sang dans les selles, l’apparition de douleurs ou de crampes ainsi que l’alternance d’épisodes de constipation et de diarrhée.

En présence de tels symptômes, il est préconisé d’en informer votre médecin. Toutefois, les personnes présentant un risque élevé lié à des antécédents familiaux nécessitent un suivi personnalisé. Attention néanmoins, les symptômes sont parfois longs à apparaître et dépendent de la progression de la maladie.

Le dépistage des cancers colorectaux

Les personnes âgées de 50 ans et plus constituent une population à risque. C’est pourquoi il est recommandé d’effectuer un dépistage dès cet âge. Ce dernier permet de dépister la maladie à un stade débutant, soit avant l’apparition de symptômes, et d’augmenter ainsi les chances de guérison complète. 

Deux types de tests de dépistage sont principalement recommandés en Suisse :

  • la recherche de sang dans les selles
  • la coloscopie

La coloscopie optique

Il s’agit d’un outil de diagnostic très efficace en ce qui concerne le cancer du côlon et du rectum. À l’aide d’un endoscope rectal, tube muni d’une petite caméra, le médecin va observer minutieusement les différentes parties qui constituent le côlon et le rectum. Elle est réalisée le plus souvent par un gastro-enterologue.

En cas de suspicion de cellules anormales, des prélèvements de tissus peuvent être effectués afin de confirmer le diagnostic. Dès lors, on parlera de biopsie colorectale

Néanmoins, la coloscopie n’est pas toujours aisée (en cas de colon trop long ou même obstrué, coudé) ou simplement pas toujours jugée nécessaire au regard de la procédure à mettre en place.

Une autre solution peut alors être envisagée : la colonoscopie virtuelle effectuée dans un centre d’imagerie médicale par un radiologue. 

Qu’est-ce qu’une colonoscopie virtuelle ?

Il s’agit d’un examen par scanner nécessitant une préparation préalable chez soi (régime alimentaire et préparation orale pour nettoyer l’intestin). On insuffle ensuite du CO2 (par une petite canule ) dans le côlon qui se dilate doucement. Moins invasif qu’une coloscopie optique, cela permet de pouvoir visualiser en 3D l’intérieur du côlon.

En outre, elle détecte des polypes de petites tailles,  ≥  d’environ 5 à 7 millimètres. Cet examen peut aussi visualiser en même temps les autres organes de l’intestin, et peut donc permettre un bilan de dépistage élargi. Par contre, aucune biopsie ne peut être effectuée puisqu’il n’y a pas d’instrument dans le côlon.

En savoir plus sur le scanner à Genève ou le scanner médical.

Les méthodes thérapeutiques pour soigner les cancers du côlon et du rectum

Plusieurs méthodes peuvent être envisagées. Le traitement dépend du stade de la maladie. Lorsqu’elle est dépistée à un stade suffisamment précoce, la résection de la tumeur du côlon offre de bonnes chances de guérison à condition que la tumeur ne se soit pas propagée dans l’intestin et qu’il n’y ait pas de métastases. Cette intervention chirurgicale consiste à retirer la section affectée du côlon, y compris celles qui sont adjacentes par mesure de sécurité, ainsi que les zones de drainage lymphatique. 

Lorsque le stade est avancé, le traitement chirurgical sera dès lors associé à une radiothérapie ou une chimiothérapie

Comment garder votre côlon en bonne santé ? 

Comme vu précédemment, le côlon joue un rôle important dans notre organisme puisqu’il est chargé de conclure le processus de digestion et d’éliminer les matières non digérables notamment. Pour prévenir le risque de cancer du côlon, nous vous préconisons de respecter une bonne hygiène de vie. Et ceci passe par la pratique régulière d’une activité sportive, une alimentation saine et équilibrée, une consommation raisonnée d’alcool, de viandes rouges et de graisses d’origine animale au profit d’un régime riche en fibres.

En savoir plus 

Le centre d’imagerie médicale Medimage se tient à votre disposition pour tout renseignement complémentaire ainsi que pour une prise de rendez-vous de colonoscopie virtuelle au besoin. Nous sommes composés de médecins radiologues hautement qualifiés pouvant assurer une prise en charge de qualité. N’hésitez pas à nous contacter.

Centre Medimage 

Route de Florissant 1 

1206 Genève

Tél : 022 347 25 47

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