Dre Carolina Walter : engagée avec ASAP dans le soutien aux femmes atteintes du cancer du sein

29 juin 2020

Actualité MEDIMAGE

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Notre collaboratrice, la Dre Carolina Walter, était présente au 3e dîner de soutien en faveur du Réseau Cancer du Sein organisé par l’Association Savoir Patient (ASAP). Cette ex-cheffe de clinique passionnée de montagne, s’intéresse beaucoup à la qualité du parcours médical des femmes atteintes d’un cancer du sein. Retour sur l’événement sous la forme d’une interview.

Medimage. Pourquoi avoir participé à ce dîner en faveur de la lutte contre le cancer du sein ?
C.W. Le Réseau Cancer du Sein est reconnu d’utilité publique, mais ne bénéficie pas de subventions régulières. Chaque projet implique une recherche de fonds préalable et les campagnes de sensibilisation et d’information ne peuvent avoir lieu que grâce à la générosité des donateurs.

Quels moyens le Réseau Cancer du Sein propose-t-il pour provoquer le changement ?
Il faut savoir qu’une femme sur huit sera confrontée au cancer du sein au cours de sa vie, à un âge souvent plus précoce que les autres cancers.
Les contributions du Réseau Cancer du Sein sont remarquables. Il engage des actions de sensibilisation et d’information depuis dix-neuf ans, tels que la Pink night, qui se tient chaque année en association avec le Genève Servette Hockey Club, le Luminarium, un parcours de lumière organisé au parc Lagrange, ou des expositions itinérantes sur le cancer du sein, qui font découvrir le témoignage des femmes au travers de textes et de photos.

Quelle contribution Medimage pense-t-il pouvoir apporter?
Notre cabinet est une structure à taille humaine, où le dialogue et l’empathie sont naturels et valorisé. Nous mettons à la disposition des patientes une large documentation sur différents organismes et associations :

Sur le bilan radiologique, la science couvre-t-elle le dépistage de manière satisfaisante?
La méthode la plus courante pour effectuer le dépistage du cancer du sein est la mammographie, en cas d’observation d’une anomalie, par la patiente ou son médecin. Il s’agit d’un examen radiographique par rayon X. Elle permet de détecter à un stade débutant des modifications pouvant signaler un cancer. La mammographie est également utilisée à des fins de dépistage annuel, pour les femmes entre 50 et 74 ans.
L’échographie utilise des ultrasons sans irradiation et facilite l’identification des nodules bénins et la nature des anomalies. Elle est exploitée en complément de la mammographie et permet de guider une éventuelle biopsie, pour un examen au microscope et un diagnostic définitif.
L’IRM est une technique d’analyse des tissus qui utilise les champs magnétiques sans rayons X pour étudier la vascularisation des tissus mammaires et identifier d’éventuelles anomalies. C’est une technique complémentaire aux examens de base, utilisée dans des situations complexes : patiente jeune à haut risque porteuse de mutations génétiques, compléments de bilan préopératoire, suspicion de récidives de cancer après chirurgie du sein, discordance entre la clinique, la mammographie et l’échographie.
L’IRM est très fiable pour diagnostiquer le cancer invasif, mais moins pour la détection des cancers in situ, en stade débutant et visible à la mammographie.

Selon vous, quelles sont les forces de Medimage ?
Il s’agit d’un cabinet très performant et moderne, avec un excellent plateau technique et une équipe compétente et disponible.
Nous travaillons avec beaucoup de réactivité avec les médecins prescripteurs. Nous défendons une vision intimiste, d’un certain standing, avec un service personnalisé et du temps pour les patients, face à un marché sur lequel les grandes structures ne peuvent offrir la même proximité.

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